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Prof. Jeannot Mandefu présente le livre: ”Reconstruire la féminité et la masculinité” du Prof. François TSHIONYI Kazadi, lors d’une cérémonie de vernissage, le 10 août 2024 à Kananga (R.D. Congo)

Dans mon livre Reconstruire la féminité et la masculinité. Approche de quelques défis actuels à la lumière d’une anthropologie uni-duelle et du personnalisme intégral, je développe une réflexion attentive, et même osée, sur un sujet d’une actualité brûlante.

Parler de la reconstruction de l’identité humaine féminine et masculine ne relève pas pour moi de l’audace intellectuelle.

En effet, dans ce volume de 170 pages, je m’engage à affirmer que la différence sexuelle est réelle et naturelle. En même temps, je voudrais dénoncer les tendances réductionnistes qui ont édulcoré le vrai sens dans la compréhension de l’être humain, masculin et féminin. 

Ma visée est triple. D’une part, elle appuie l’option pour les femmes à se redécouvrir, à redécouvrir le plan originel de Dieu sur elles, à redécouvrir leur vocation spécifique par rapport à l’homme car, depuis l’origine, la vocation féminine est fort différente de la vocation masculine. 

D’autre part, il est indiqué d’aider l’homme (être masculin) à se redécouvrir aussi et à redécouvrir sa vocation spécifique et en vivre selon le dessein de Dieu, le Créateur.

Enfin, j’embrasse la voie qui franchit la ligne de revendications indues pour initier un discours qui met à nue les agendas ambigus des idéologies féministes et du gender, deux tendances dominantes dans l’approche de la question féminine, toutes les deux nées dans le contexte du féminisme radical. 

Par contre, je privilégie une approche anthropologique différente de la masculinité et la féminité proche de l’‘’anthropologie adéquate’’ selon saint Jean-Paul II dans sa magnifique théologie du corps. 

S’agissant de ces deux tendances (le féminisme radical et l’idéologie du genre), retenons ceci: 

  • La première (le féminisme radical) revendique la défense de l’identité féminine en la plaçant en compétition avec le rôle masculin, incitant ainsi la femme à lutter pour le pouvoir (empowerment) et faisant d’elle l’antagoniste et la rivale de l’homme. 
  • La seconde (le gender), pour éviter les suprématies de l’un ou de l’autre sexe, tend à effacer leurs différences, exclusivement attribuées à des conditionnements historico-culturels. C’est l’idéologie du genre, selon laquelle la différence corporelle n’aurait aucune signification dans la définition de l’identité sexuelle, que chacun est libre de se choisir de façon arbitraire sans tenir compte des évidences biologiques.

Avec cet éclairage, mes lecteurs, de quelques tendances que ce soit, seront d’accord avec moi sur le pari à gagner en coopérant en faveur d’une approche qui soutient et défend la totalité de l’être humain, dans la compréhension de ce que nous sommes, en tant que masculin et féminin.

Cf. Reconstruire la féminité et la masculinité, pp. 20-21.

Prof. François Tshionyi Kazadi

L’Auteur

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